Blog

En tant que professionnelle de la correction et de l'assistance administrative, j'ai créé ce blog pour partager mes expériences, idées et savoir-faire. Suivez-moi pour explorer ensemble ces univers fascinants.

De la formation à la pratique : le début d'une nouvelle aventure en correction et rédaction

Chaque fin marque le commencement de quelque chose de nouveau. C’est ainsi que je célèbre ma fin de formation sur les fondamentaux de la correction-révision. Avec l’obtention d’une certification de secrétaire de rédaction multimédia, enregistrée au RNCP, je ne perçois pas cela comme une fin en soi, mais plutôt comme le prélude à une période riche et excitante.

Cette formation, dispensée par l’École des métiers de l’information, a été exigeante, minutieuse, approfondie ; elle m'a dotée d’une maîtrise certaine en correction et relecture, d'une solide remise à niveau en grammaire, d'une initiation précieuse à la réécriture, et de la connaissances des subtiles règles typographiques.

C'est donc avec une immense joie et une motivation renouvelée que j'entrevois cette nouvelle phase de ma vie professionnelle et personnelle. Riche de ces nouvelles compétences, je suis plus que jamais prête à intervenir sur vos textes, proposer des améliorations, corriger avec précision. Mais mon ambition va au-delà : animée par une soif insatiable, je désire approfondir encore mes savoirs, écrire davantage, partager mes connaissances et transmettre ma passion pour les mots.

Pourquoi choisir mes services de correction et de rédaction ?

Ma récente certification est la preuve de mon engagement constant envers l'excellence dans le domaine de la correction et de la rédaction. À travers mon blog et mes services, je m'engage à vous offrir une expertise sans faille, issue de cette formation et de ma passion pour la langue française.

Je vous invite donc à me confier vos textes, qu'ils soient professionnels ou personnels, pour une relecture et une correction méticuleuses. Ensemble, donnons-leur le lustre et la précision qu'ils méritent.

Date

15 mars 2024

Lire la suiteDe la formation à la pratique : le début d'une nouvelle aventure en correction et rédaction

Restez informé !

Une année 2023 remplie à souhait.
Remplie de travail, remplie de changements, remplie de nouveautés, remplie d’émotions.

Secret d’écriture va se mettre en pause pendant les semaines des fêtes mais reste en veille si urgences à traiter ou demandes particulières.

Mais, en coulisse, je m’active pour assurer la sortie de mon nouveau site internet tout début 2024 !

L’un de mes objectifs parmi d’autres. Je vous donne rendez-vous en début d’année pour les découvrir. Restez à l’écoute !

Bonne fin d’année 😉

Date

18 décembre 2023

Lire la suiteRestez informé !

Rétrospective

Quinze années de travail en mairie.
Bien plus qu'une page, elles constituent un chapitre de ma vie.
On ne sort pas indemne d’une telle expérience professionnelle.
Reconnaissante d’avoir bénéficié d’une telle opportunité.
Satisfaite d’avoir accompli le meilleur dans la réalisation de mes missions.
Riche de ce bagage rempli d’une multitude de connaissances.
Grandie par toutes ces relations humaines.
Consciente que ce chapitre a été indispensable pour construire le suivant.
Heureuse d'oser franchir le cap de quitter le salariat.
Forte pour m'offrir l’indépendance et la maîtrise de mon activité.
Un nouveau chapitre commence, nouveaux challenges, nouvelles opportunités, nouvelles rencontres.
Un merci infiniment sincère et reconnaissant à tous ceux qui ont participé à la richesse de cette période.

Date

02 mai 2023

Lire la suiteRétrospective

Quand oisiveté rime avec rentrée en toute sérénité

Pour un indépendant, la réaction première d’une baisse d’activité est l’inquiétude.

Mais en poussant la réflexion un peu plus loin, quel ne fût pas mon bonheur de consacrer cette période estivale à l’oisiveté !

Pour reprendre le titre d’une des œuvres de Hermann Hesse, L’art de l’oisiveté mérite plus que jamais qu’on s’y attarde avec la société dans laquelle on vit.

Cela ne consiste pas seulement à ne rien faire ! mais redonner du sens à son existence est bien là l’essentiel.

J’ai ainsi mis à profit cette période pour me consacrer à l’essentiel, recouvrer mes forces et j’en ressors pleine d’entrain.

Belle rentrée !!

Date

25 août 2022

Lire la suiteQuand oisiveté rime avec rentrée en toute sérénité

Retour sur une année de correction chez Hebert Expertises

La correction de documents est une compétence qui n’est pas à prendre à la légère.

Celui qui écrit un texte se concentre principalement sur son contenu et c’est bien normal.

Il est souvent nécessaire qu’une petite main -ou plutôt un œil attentionné- repasse derrière et s’attache à l’orthographe, à la syntaxe, aux accords, à la ponctuation, à la mise en forme.

Il y a bien sûr la possibilité d’utiliser un logiciel de correction mais il ne fera jamais le même travail que l’homme.

Et lorsque les compétences n’existent pas en interne, externaliser cette prestation est possible.

Cette mission qui consiste à vérifier la rédaction, réécrire, corriger et mettre en page des documents écrits tout en veillant aux consignes et aux intentions du client ou du narrateur est mon activité de prédilection.

C’est ce que j’ai pu mettre en œuvre avec Hebert Expertises. Depuis plus d’un an, j’ai corrigé avec la plus grande attention de nombreux rapports d’expertise immobilière. Merci au Groupe Hebert Expertises de m’avoir confié cette mission.

Je comprends mieux pourquoi j’ai réussi le Certificat Voltaire avec 972 points et j’envisage de me perfectionner dans ce domaine par l’appui d’une formation d’écrivain public.

Date

10 juillet 2022

Lire la suiteRetour sur une année de correction chez Hebert Expertises

Abréviation et bon usage

Nous avons pour habitude d’abréger les mots, quelques mots, certains mots, beaucoup de mots.

Ces abréviations, que nous utilisons tous quotidiennement, nous viennent d’où ? de nos prises de notes au cours de nos années d’étude ? de notre apprentissage de la sténographie -certaines se reconnaitront- ? de nos choix personnels ?

L’abréviation est un procédé graphique qui consiste à écrire un mot en n’utilisant qu’une partie de ses lettres.

C’est vrai, nous n’avons jamais vraiment appris à les écrire correctement ; nous reproduisons des formes d’abréviations inexactes sans trop le savoir, peut-être pour satisfaire à notre propre logique.

Ce procédé que nous trouvions déjà dans les manuscrits du Moyen âge, repris ensuite avec l’imprimerie, a pu répondre à un besoin d’économiser le travail du copiste mais aussi d’économiser le parchemin. Aujourd’hui encore, il répond à ce besoin de gagner du temps et de la place. L’abréviation permet aussi d’accélérer la lecture mais doit garder à l’esprit de permettre d’augmenter la lisibilité du texte.

Évidemment, lorsque nos écrits ne sont destinés qu’à nous-même, sans avoir à être relu par d’autres personnes, continuons à utiliser nos propres codes qui ont sans doute fait leur preuve et répondent parfaitement à la seule nécessité de gagner du temps.

Dans un texte littéraire ou artistique, l’usage de l’abréviation n’est pas souhaité ; un documentaire, un texte scientifique, un texte technique tolèrent davantage cette dernière.

Il n’en demeure pas moins qu’elle est utilisée couramment pour un écrit de travail, une correspondance administrative, un acte juridique, un mémoire, etc.

Dans ce cas, son écriture requière l’utilisation de règles spécifiques pour que le texte abrégé soit lu donc compris sans effort et sans ambiguïté par son lecteur.

En réalité, il n’existe pas vraiment de règles précises dans ce domaine ; seulement un usage fréquent qui fait référence, un code typographique.

Je vais me concentrer ici sur la typographie requise pour des abréviations courantes, utiles pour vos écrits de travail mais applicables également pour vos correspondances administratives :

MonsieurM.
MessieursMM.
MadameMme
MesdamesMmes
DocteurDr
DocteursDrs
MaîtreMe
MaîtresMes
ProfesseurPr
ProfesseursPrs
Premier1er
Première1re
Premiers1ers
Deuxième, troisième, etc.2e
Deuxièmes, troisièmes, etc.2es
Second2d
Seconde2de
Habitantshab.
AvenueAv.
CompagnieCie
ÉtablissementÉts
Téléphonetél.
Water-closetW.-C.
C’est-à-direc.-à-d.
Heureh
Minutemin
Secondes
Référenceréf.
Post-scriptumP.S.
Confercf.
Et cæteraetc.
e-mailmél.
Nota beneN.B.
Curriculum vitaeC.V.
Pagep.
Pagespp.
Verso
Recto
Folio
Articleart.
Chapitrechap.
Numéro
Numérosn°s

Précisions utiles :

  • Si le mot exige une majuscule, son abréviation la prendra aussi : Arch. nat. pour Archives nationales,
  • Si le mot commence par une majuscule accentuée, son abréviation la prendra aussi : Éts Dupont et Dupond pour Établissements Dupont,
  • Si l’abréviation finit la phrase, le point abréviatif et le point final se confondent : etc.
  • Si l’abréviation arrive en fin de ligne, elle est à proscrire : hist. | nat. pour histoire naturelle.

Certains puristes s’accorderont à dire que tout et n’importe quoi n’est pas tolérable en dénonçant essentiellement certains textes lus dans la presse. Mais ils prônent quand même pour une liberté pour chacun, en dehors de ces textes pour lesquels ces règles s’imposent.

Sans toutefois aller jusqu’à l’écriture SMS -qui doit être réservée à l’unique usage des SMS- pourquoi ne pas chercher à évoluer avec son temps et faire bouger les codes de cette typographie.

Date

15 novembre 2021

Lire la suiteAbréviation et bon usage

Certificat Voltaire

Une longue pause dans mon écriture ; un temps qui m’était nécessaire pour préparer de la meilleure façon possible le Certificat Voltaire.

La réussite à ce test me tenait à cœur ; une manière pour moi de donner une certaine valeur aux services que je propose en tant que freelance ; un résultat à la hauteur de ce que j’osais espérer ; une preuve de plus que le travail et la persévérance portent ses fruits.

Le Certificat Voltaire, créé en 2010, n’est pas un diplôme, ni un examen ; c’est une simple certification qui atteste d’un niveau, qui permet d’évaluer sa maîtrise de l’orthographe française ; et, à ce jour, c’est le seul titre réellement reconnu pour comparaison avec diverses certifications que l’on peut trouver sur le net.

L’examen dure environ trois heures, commence par une dictée simple, se poursuit par un QCM de 195 questions ; le score est compris entre 0 et 1000 points ; pas de réussite, pas d’échec ; selon le nombre points, votre orthographe aura un niveau différent : 300 points = technique ; 500 points = professionnelle ; 700 points = affaires ; 900 points = expert ; il est donc accessible à tous.

À l’ère des SMS bâclés, il est temps de réapprendre à écrire correctement ; de plus en plus de recruteurs affirment que l’orthographe est un critère déterminant lors d’une embauche ; de plus en plus d’employeurs proposent à leur personnel de passer le Certificat Voltaire pour améliorer l’image de leur entreprise.

« Projet Voltaire » m’a été d’une grande aide ; les explications, exercices, entrainements concoctés par une équipe d’experts dont le champion du monde d’orthographe Bruno Dewaele, permettent de réviser et s’entrainer ; je témoigne ici du module « Orthographe ». De nombreux ouvrages existent également ; je cite certains qui m’ont été d’une grande utilité pour m’y préparer : Dictionnaire des difficultés du français – Larousse ; Le Bon Usage – Deboeck Supérieur ; L’Officiel du Certificat Voltaire – l’Etudiant.

Cette préparation a renforcé ma passion pour l’orthographe, m’a permis d’aimer les subtilités des mots et de leur emploi ; m’a donné envie d’aller plus loin, d’apprendre et de comprendre la formation et les évolutions de notre langue.

Forte de ce score, somme toute honorable -972 points-, toute une réflexion s’offre à moi sur la poursuite vers d’autres modules et, pourquoi pas, vers une nouvelle orientation des services que je propose ; tout un programme.

Mais au fait, pourquoi Voltaire ? Connu par tous, philosophe, auteur dramatique, poète, historien et polémiste hors pair, cet homme qui incarne « l’esprit français » du XVIIIe siècle, a bien marqué les esprits par son talent d’écriture. N’oublions pas sa fantaisie, tout comme l’est la langue française.

« L’orthographe est toujours trop simple. Il y aurait intérêt à compliquer ses règles. » Alexandre Vialatte, écrivain.

Date

08 octobre 2021

Lire la suiteCertificat Voltaire

Accord de tout

De provenance du latin populaire, cet adjectif indéfini a souvent changé de forme au fil des modifications de notre langue.

Un petit mot si simple, tellement utilisé mais qui pose souvent un problème d’accord.

Petit éclairage.

Tout a la fonction d’un déterminant :

La solitude est tout mouvement et toute harmonie.

Toutes réunions et tous cortèges étaient interdits.

* Il est déterminant.

Tous les hommes sont mortels.

Toutes ces raisons me laissent indifférent.

* Il est prédéterminant.

Toutes les deux nuits.

Tous les cent mètres.

* Il est sous la forme : Tout + article défini + numéral + nom.

Tout cela est faux.

* Il est sous la forme : Tout + ceci, cela, ce, ceux, celles

Pour toute récompense, il eut des reproches.

Il n’y avait pour tous meubles, qu’une chaise et une table.

* Il est sous la forme : Tout + nom avec le sens de « seul et unique »

>>> IL S’ACCORDE EN GENRE ET EN NOMBRE.

Tout employé comme nom :

Le tout est plus grand que la partie.

Il est nécessaire de compléter l’analyse par la compréhension des touts.

>>> PRÉCÉDÉ D’UN DÉTERMINANT : ON LE TROUVE AU SINGULIER ET AU PLURIEL.

Tout employé devant un adjectif, il devient donc adverbe :

Devant un adjectif masculin ou un adjectif féminin qui commence par une voyelle ou par un h muet.

Cette poupée est tout abîmée.

Il est tout fatigué.

Elle est tout habillée.

Ils sont tout seuls.

* Il peut être remplacé par « complètement » ou « entièrement ».

>>> Il est INVARIABLE.

Devant un adjectif féminin qui commence par une consonne ou par un h aspiré.

Elle est toute fatiguée et toute harassée.

>>> Il est VARIABLE.

Tout suivi de autre :

La vérité était tout autre.

Nous espérions de tout autres nouvelles.

* Tout signifie « tout à fait », « entièrement ». Il peut être supprimé de la phrase.

>>> Il est INVARIABLE.

Toute autre personne aurait baissé les bras.

* Tout a le sens de « n’importe quel ». Il ne peut être supprimé de la phrase.

>>> Il est VARIABLE.

Tout sous d’autres formes :

Il a connu tout Paris : Devant un nom de ville.

Il a lu tout Colette. : Devant un nom propre employé par métonymie (figure de style), devant un titre de film, de livre, de tableau, etc..

Tout est bien qui finit bien. / Le parquet, la charpente, les fenêtres, tout était infecté. : Lorsque tout a une valeur neutre et s’emploie avec le sens de « toutes les choses ».

Il n’a pas du tout compris. / Aucune hypothèse du tout. : Dans tout qui sert à renforcer pas, point, plus, rien.

Tout dans des expressions figées :

>>> Accord ou invariabilité de façon aléatoire.

À tous cris.

À toutes jambes.

À tous égards.

À toutes fins utiles.

En toutes lettres.

En tous lieux.

De toutes pièces.

Toutes proportions gardées.

À tous égards.

En tous sens.

Tous azimuts.

En tous publics.

En tout cas.

En toute chose.

Tout compte fait.

De tout côté.

De toute façon.

En tout genre.

En tout lieu.

De toute manière.

À tout moment.

En toute occasion.

De toute part.

En tout point.

À tout point de vue.

Toute proportion gardée.

À tout propos.

À tout prix.

De toute sorte.

En tout temps.

À tout venant.

À toute allure.

Contre toute attente.

En tout bien tout honneur.

De tout cœur.

À tout hasard.

En toute hâte.

En toute liberté.

À toute vitesse, etc.

Tout à vous ou toute à vous : particularité :

Je suis tout à vous.

* Simple formule de politesse : tout a le simple sens de « tout à fait ».

Je suis toute à vous.

* Sens plus fort : tout signifie « Je suis toute entière à vous » et sera réservé à un contexte amoureux, passionnel.

Tout-puissant : bonus !

Cette dynastie est toutepuissante. / Ces dynasties sont toutespuissantes.

Un roi toutpuissant / Des rois toutpuissants.

>>> Tout s’accorde en genre et en nombre avec un nom féminin mais tout reste invariable devant un nom masculin.

Date

14 juillet 2021

Lire la suite Accord de tout

Majuscule et bon usage

La majuscule existait déjà au Moyen-âge ; elle avait pour rôle de marquer le début d’un ouvrage, d’un chapitre, d’un vers. Avec l’arrivée de l’imprimerie, elle prendra progressivement la place qu’elle occupe aujourd’hui.

Dans l’écriture manuscrite, elle se distingue de la minuscule. Elle se définit comme une lettre plus grande que les autres, placée au début de certains mots. On parle souvent de « lettre capitale ».

Elle est souvent utilisée sur des affiches, elle apporte des informations utiles sur l’articulation du texte, sur la catégorie ou le sens du mot, elle permet de montrer la force d’une parole, elle peut servir souvent avec ironie à marquer l’importance attribuée à certaines choses, comme si leur nom était prononcé avec emphase pouvant aller jusqu’à la personnification.

La règle générale serait donc de dire que la majuscule est utilisée au début d’une phrase, c’est la majuscule de position, mais pas seulement !

On la trouve aussi à l’intérieur d’une phrase, c’est la majuscule de signification. Dans ce cas, son usage répond à certaines règles bien précises.

Quelques principes généraux à retenir quant aux accents sur la majuscule :

  • Les accents ne doivent pas être négligés (notamment dans les noms de famille et prénoms),
  • Le i et le j majuscule ne doivent jamais avoir de point,
  • Dans les sigles et acronymes, l’usage est encore hésitant sur la question de l’accentuation sur les majuscules, les deux solutions semblent alors exister (ne faites plus l’erreur : désormais, l’usage privilégie l’écriture sans point entre les majuscules).

Maintenant, rentrons dans le vif du sujet de l’emploi de la majuscule à l’intérieur d’une phrase :

* Un nom de personne :

Ex : Charles De Gaulle, Barack Obama, Édith Piaf.

* Un nom de lieu :

Ex : la Provence, les États-Unis, Paris.

* Un nom d’habitant ou gentilé :

Ex : les Chinois, les Français, les Allemands.

A contrario : les noms de langues ne prennent jamais une majuscule : Il parle très bien l’italien.

* Un dérivé de nom propre de personne pour désigner la descendance, la dynastie

Ex : les Mérovingiens, les Carolingiens.

* Certaines acceptions particulières telles que :

Ex : la Bourse (marché financier), la Chambre (assemblée législative), les Lumières (mouvement philosophique du XVIIIe siècle), l’Occupation (allemande 1940-1944), l’Océan (Atlantique), la Passion (du Christ), les Quarante (l’Académie française), la Réforme (le protestantisme), la Résistance (mouvement d’opposition à l’occupation allemande), le Tour (Tour de France cycliste), le Trésor (administration financière de l’État).

* Une marque de déférence :

Ex : Monsieur, Madame, Mademoiselle, Monseigneur, Maître, Docteur, Sire.

* Un nom de dignité, titre et fonction :

Ex : Sa Majesté, Son Excellence, Sa Sainteté.

* Les fêtes chrétiennes, civiles ou nationales, d’événements, de dates et de périodes historiques :

Ex : le jour de Pâques, la Toussaint, le mercredi des Cendres, le Mardi gras, la Saint-Valentin, le Nouvel An, la fête du Travail, la fête des Mères.

* Les institutions ecclésiastiques et politiques Église / État :

Ex : l’Église catholique a un nouveau pape, l’État français est endetté, la séparation de l’Église et de l’État.

A contrario : on emploie la minuscule lorsqu’il désigne l’édifice : Cette église fut bâtie au XVe siècle ou lorsque état désigne une manière d’être, une situation : les états généraux, le tiers état, l’état civil.

* Un nom de divinité, personnage mythologique, le Dieu des monothéistes, certaines entités abstraites :

Ex : Jupiter, Athéna, Thor, Dieu, Allah, Yahvé, le Créateur, le Tout-Puissant.

A contrario : il s’écrit toujours avec une minuscule dans le cas de religions polythéistes : Les dieux de la Grèce, Zeus était un dieu honoré.

* La terminologie scientifique de Lune, Terre, Soleil :

Lorsque c’est sa terminologie scientifique qui est utilisée ; parfois aussi en botanique et en zoologie.

Ex : la Voie lactée, la Grande Ourse, la distance entre la Terre et le Soleil est de 149 600 000 km, les Invertébrés.

A contrario : la minuscule s’emploie dans un lexique courant : coucher de soleil, coup de soleil, lune de miel, croissant de lune, remuer ciel et terre.

* Les points cardinaux :

Lorsque le point cardinal renvoie à une région précise ou à sa population :

Ex : le département du Nord, la Corée du Sud, le pôle Sud, les pays de l’Est.

A contrario : lorsqu’il s’agit d’une simple direction, d’une orientation, les points cardinaux conservent leur minuscule : Lille est au nord de Paris, la côte est des États-Unis.

* Les marques déposées :

La majuscule est légalement obligatoire :

Ex : Il faut aller boire un Pernod.

* Les abréviations :

Ex : M., Mgr, Dr, Me, N.B., P.S.

* Les lettres à valeurs symboliques :

Ex : V (pour volts), J (pour joules), F (pour francs), A (pour ampère).

* Les noms de journaux :

La majuscule se met à la première lettre de l’article et aussi à la première lettre du nom. Et ces noms doivent être écrits en italique.

Ex : L’Équipe, La Tribune, Le Figaro.

* À l’intérieur d’un mot :

La majuscule est considérée comme une anomalie par la tradition française mais on la trouve dans certaines marques déposées -iPhone-, dans certains symboles d’unités –kW– ou dans des noms de famille anglais, écossais, irlandais –McDonald-.

* Les noms journée, semaine, mois, année :

Ils prennent la majuscule lorsqu’ils représentent une fête ou un événement spécial. Remarquez que le nom jour ne fait pas partie de cette règle (jour de l’An, jour du Souvenir).

Ex : la Journée internationale de la Francophonie, la Semaine européenne du développement durable, le Mois de la santé au travail.

* Les titres :

Seul le premier mot d’un titre ou d’un sous-titre prend une majuscule, lorsqu’il ne commence pas par un article. S’ils commencent par le, la, l’, les, il est d’usage de mettre une majuscule au mot suivant. S’ils commencent par un, une, des, seul l’article prend la majuscule. Tous les titres d’œuvres doivent être en italique.

Ex : Voyage au centre de la Terre, Le Malade imaginaire, Des hommes et des dieux.

* Les noms d’association :

Seule la première lettre prend une majuscule, à moins qu’il n’y ait un nom qui prend toujours la majuscule.

Ex : le Groupe de recherche sur le cancer du sein, l’Association France bénévolat.

* Les noms d’établissements :

Même règle que précédemment.

Ex : le Centre de recherche sur les maladies du cœur, l’Université de Grenoble, l’École des langues de la région ivoirienne.

* Les noms des ministères :

C’est le spécifique qui prend la majuscule.

Ex : le ministère de l’Éducation, le ministère de la Justice, le ministère de la Culture.

* Les noms des divisions universitaires :

Ce sont les premiers mots qui prennent la majuscule.

Ex : le Département des lettres, l’École de droit, la Faculté de médecine.

* Les titres de lois et de règlements :

Ils prennent la majuscule au premier mot.

Ex : la Loi avenir, le Règlement sanitaire départemental.

* Les dénomination d’entreprises et de sociétés :

La majuscule se met au premier mot du générique et du distinctif. Lorsque le distinctif forme une expression complète, on met la majuscule au premier mot de l’expression. La marque légale (inc., ltée, enr.) prend la minuscule.

Ex : Restaurant À la bonne fourchette, Grain de beauté, Gamm vert, Chantiers de l’Atlantique.

* Les dénomination d’entreprises et de sociétés :

Dans le cas des mots génériques associés à des prix, distinctions et trophées, ceux-ci prennent en principe une majuscule ainsi que l’adjectif qui les précède, le cas échéant, si ce nom est suivi d’un adjectif ou d’un complément du nom. Ils prennent en général une minuscule s’ils sont suivis d’un nom propre.

Ex : le Grand Prix de Montréal, l’Ordre des francophones d’Amérique, l’Oscar du meilleur film de l’année

A contrario : le prix Goncourt, la coupe Davis, le prix Nobel de la paix.

Encore un bon panel de règles, qui présentent certaines exceptions non précisées ici, pour ne pas alourdir le sujet mais sans surprise, nous avons bien l’habitude de notre subtile langue française.

Ainsi, pour les fêtes non religieuses, on remarque beaucoup d’incohérences entre l’usage de la majuscule et la minuscule.

L’usage n’est pas vraiment fixé non plus pour les noms désignant les membres d’ordres religieux mais la minuscule est préférable bien que certains auteurs emploient la majuscule quand ils parlent du pape, des évêques ou ecclésiastiques, du chef de l’État, roi ou président, nobles mais ce n’est pas l’usage le plus fréquent ni celui des dictionnaires.

La minuscule est conservée pour les noms désignant les adeptes d’une religion, les partisans d’une doctrine ou d’une personne, pour des noms propres devenus noms communs (lorsqu’un nom de lieu désigne un objet, la majuscule se perd -manger un morceau de brie– mais c’est souvent à l’appréciation du scripteur ainsi que pour un nom de personne employé comme nom commun (le nom perd la majuscule dans la mesure où le rapport avec la valeur primitive s’est estompée –quel gavroche ! , jeter dans une poubelle)

Date

06 mai 2021

Lire la suite Majuscule et bon usage

Est-ce que je dis «lorsqu’enfin» ou «lorsque enfin», «puisqu’aucune» ou «puisque aucune», «presqu’arrivé» ou «presque arrivé» ?

Nous savons tous depuis notre plus jeune âge que le déterminant le se transforme devant un nom commençant par une voyelle : le + ami devient l’ami.

De la même façon : de + envie devient d’envie, je + avais devient j’avais, ce + était devient c’était.

N’oublions pas que le h muet se comporte en phonétique comme une voyelle. Ainsi, nous dirons : l’homme et non le homme.

Le h aspiré, quant à lui, fait fonction de consonne et ne répond donc pas à cette règle ; on dit dans ce cas qu’il y a disjonction : nous dirons donc le haricot et non l’haricot.

Simple, me diriez-vous jusque-là.

La disparition de la voyelle finale devant un mot commençant par une voyelle s’appelle l’élision. C’est une forme de synalèphe, c’est-à-dire le fait de prononcer deux voyelles qui se suivent en une seule -dites en hiatus-.

Elle s’applique, bien sûr, à l’oral de façon assez spontanée et dans le but de simplifier la prononciation : on dira Un honnêtE homme ou sur un ton plus familier T’es pas fâchée ? mais elle ne sera pas marquée à l’écrit.

Voilà que la règle se complique dans l’écriture ; dans certains cas, l’élision semble capricieuse.

En règle générale, la voyelle élidée est un e, un a ou un i et sera marquée par une apostrophe.

Pour une bonne expression écrite, comment utiliser l’élision avec presque, lorsque, parce que, puisque, quoique, quelque, jusque, si et entre ?

Presque :

Adverbe composé de près et de que.

>>> Il ne s’élide jamais.

Exemple : J’étais presque enclin à le croire sur parole et non j’étais presqu’enclin à le croire...

On le trouve avec une apostrophe uniquement dans le nom presqu’ile (sans accent circonflexe en orthographe moderne ou presqu’île avec un accent circonflexe en orthographe traditionnelle).

Lorsque, parce que, puisque :

Lorsque : conjonction composée de lors et de que / parce que : conjonction composée de par, de ce et de que / puisque : conjonction composée de puis et de que : Adverbe composé de près et de que.

>>> Elles ne s’élident que devant il(s), elle(s), on, en, un, une.

Exemples :
Lorsque enfin nous sommes arrivés, ils avaient déjà commencé le dîner et non lorsqu’enfin nous sommes arrivés,…

Parce que encore pris par des obligations, je n’ai pas pu me libérer et non parce qu’encore pris par des obligations,…

Puisque aucune autre solution n’est envisageable, nous nous rallions à celle-ci ! et non puisqu’aucune autre solution...

Quoique :

Conjonction composée de quoi et de que.

>>> Elle ne s’élide que devant il(s), elle(s), on, un une.

Exemple : Quoique avec moi il se soit toujours bien comporté, je ne le crois pas très sincère et non quoiqu’avec moi il se soit…

Quelque :

Adjectif composé de quel et de que.

>>> Il ne s’élide que devant un(e).

Exemple : Quelque aimable qu’il soit habituellement, Luc nous a mis à la porte d’une façon presque irrespectueuse et non quelqu’aimable qu’il soit habituellement, …

Jusque :

Préposition, adverbe ou conjonction selon le cas.

>>> Elle s'élide toujours devant une voyelle.

Exemple : Jusqu’ici, je n’avais pas tout lu et non jusque ici,…

* Jusque s’emploie le plus souvent suivie de à mais on la trouve sans à :
- lorsqu’elle est suivie d’autres prépositions ou adverbes, chez, dans, vers
Dans ce cas, dites : Je l’ai raccompagné jusque chez lui et non je l’ai raccompagné jusqu’à chez lui
- devant un adverbe d’intensité bien, fort, assez, aussi, très
Dites plutôt : Il a travaillé jusque très tard et non il a travaillé jusqu’à très tard

Jusqu’aujourd’hui est considéré comme plus correct mais jusqu’à aujourd’hui est accepté.

Si :

Conjonction de subordination.

>>> Il ne s’élide que devant il(s).

Exemple : S’il fait soleil, nous irons à la plage et non si il fait soleil, nous irons à la plage.

Si elle vient, je pars.

Entre :

Préposition.

>>> Elle ne s’élide jamais.

Exemple : Se rencontrer entre amis devient de moins en moins possible et non se rencontrer entr’amis devient….

* L’élision dans certains mots composés comme s'entr'aimer, entr'apercevoir n’est plus d’actualités. Les rectifications de l'orthographe de 1990 préconisent la soudure s'entraimer, entrapercevoir, etc.

Cas des noms propres :

On n'élide jamais devant l'initiale d'un prénom.

Exemple :
Les œuvres de A. Camus sont très célèbres et non les œuvres d’A. Camus…

Dans les autres cas, il est préférable de pratiquer l’élision devant les noms propres de la même manière que devant les noms communs.

Mais on observe une tendance à ne pas faire l’élision, surtout quand le nom propre est court ainsi que devant les noms étrangers.

Exemple :
Les œuvres d'Hugo ou les œuvres de Hugo / les romans d'Hemingway ou les romans de Hemingway

Ces règles sont issues de celles édictées par les experts du Projet Voltaire et observées par nombre d’écrivains ; pour d’autres grammairiens, d’autres adaptations peuvent être tolérées.

Mais on sait bien que le français n’a pas de limites précises et est en perpétuelle évolution.

Date

10 avril 2021

Lire la suiteEst-ce que je dis «lorsqu’enfin» ou «lorsque enfin», «puisqu’aucune» ou «puisque aucune», «presqu’arrivé» ou «presque arrivé» ?

Exemples de pléonasmes et bon usage

On entend dire encore -trop souvent- « au jour d’aujourd’hui », c’est un pléonasme.

Mais quelle est cette figure de style ?

Issu du grec ancien, pleonasmós signifiait «surcharge».

Il se définit comme le fait d’exprimer plusieurs fois, volontairement ou non, la même information dans la phrase (définition Le Bon Usage).

Certains pléonasmes sont figés, hérités de l’ancienne langue, principalement en provenance de documents juridiques : « sûr et certain », « sain et sauf », « au fur et à mesure », « tant et si bien », « us et coutumes ».

Lorsqu’on souhaite donner une force particulière à une expression, il devient possible ; « Je l’ai vu de mes propres yeux ! », « Il répète dix fois la même chose ».

En revanche, il constitue une erreur s’il n’apporte rien à l’intensité de l’expression ; « incessamment sous peu », « monter en haut » ou encore « marche à pied ».

Avouons-le, nous utilisons tous très régulièrement des pléonasmes sans trop y prêter attention, à l’oral comme à l’écrit.

Soyons rassurés, même de grands écrivains usaient de pléonasme :

« Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu... » Molière, Le Tartuffe, 1664
« En deux heures de temps, il dépensa trois ou quatre francs » Balzac, Illustrations perdues, 1837
« Il faisait volontiers de longues marches à pied » Hugo, Les Misérables, 1862
« Peut-être alors pourrons-nous essayer » Daudet, Jack, 1876
« Il s’asseyait sur son séant » Aragon, Semaine Sainte, 1958

Si vous avez envie d’avoir un minimum de connaissances et d’user d’expressions correctes acceptées de nos jours, avoir conscience de l’emploi de ces pléonasmes pour tenter de les supprimer de votre langage pourrait déjà constituer un réel progrès.

Voici quelques exemples de pléonasmes qui vous aideront à discerner ce qu'il est bon de dire ou de ne pas dire.

  • Ne dites pas autrement plus mais plutôt autrement
  • Ne dites pas au jour d’aujourd’hui mais plutôt aujourd’hui
  • Ne dites pas s’avérer vrai mais plutôt s’avérer
  • Ne dites pas un bip sonore mais plutôt un signal sonore ou un bip
  • Ne dites pas un campus universitaire mais plutôt un campus
  • Ne dites pas car en effet mais plutôt car ou en effet
  • Ne dites pas collaborer ensemble mais plutôt collaborer ou travailler ensemble
  • Ne dites pas des dépenses somptuaires mais plutôt des dépenses ostentatoires
  • Ne dites pas descendre en bas mais plutôt descendre
  • Ne dites pas monter en haut mais plutôt monter
  • Ne dites pas une dune de sable mais plutôt une dune
  • Ne dites pas une erreur involontaire mais plutôt une erreur
  • Ne dites pas etc… mais plutôt etc.
  • Ne dites pas le gîte et le couvert mais plutôt le vivre et le couvert
  • Ne dites pas incessamment sous peu mais incessamment ou sous peu
  • Ne dites pas un krach boursier mais plutôt un krach
  • Ne dites pas une légère collation mais plutôt une collation
  • Ne dites pas la marche à pied mais plutôt la marche
  • Ne dites pas opposer son veto mais plutôt mettre son veto
  • Ne dites pas prévoir à l’avance mais plutôt prévoir
  • Ne dites pas une rafale de vent mais plutôt une rafale
  • Ne dites pas une secousse sismique mais plutôt une secousse tellurique
  • Ne dites pas sortir dehors mais plutôt sortir ou aller dehors
  • Ne dites pas sur un même pied d’égalité mais plutôt sur un pied d’égalité
  • Ne dites pas la topographie des lieux mais plutôt la topographie
  • Ne dites pas le tri sélectif mais plutôt le tri
  • Ne dites pas voire même mais plutôt voire ou et même
  • Ne dites pas panacée universelle mais plutôt panacée
  • Ne dites pas taux d’alcoolémie mais plutôt taux d’alcool
  • Ne dites pas une courte allocution mais plutôt une allocution ou un bref discours
  • Ne dites pas un don gratuit mais plutôt un don
  • Ne dites pas geler de froid mais plutôt avoir froid ou geler
  • Ne dites pas un hasard imprévu mais plutôt un hasard ou un imprévu
  • Ne dites pas une hémorragie de sang mais plutôt une hémorragie
  • Ne dites pas une opportunité à saisir mais plutôt une opportunité ou une occasion à saisir
  • Ne dites pas pendant deux heures de temps mais plutôt deux heures
  • Ne dites pas la perfection absolue mais plutôt la perfection
  • Ne dites pas un petit détail mais plutôt un détail
  • Ne dites pas seul et unique mais plutôt seul
  • Ne dites pas il suffit juste que… ou il suffit seulement que… mais plutôt il suffit que…
  • Ne dites pas il n'est seulement que 8 heures mais plutôt il est seulement 8 heures ou il n’est que 8 heures
  • Ne dites pas je n’ai pas encore vu le film dans lequel il y joue mais plutôt je n’ai pas encore vu le film dans lequel il joue
  • Ne dites pas ils peuvent peut-être arriver n’importe quand mais plutôt ils peuvent arriver n’importe quand
  • Ne dites pas c’est de cela dont je parle mais plutôt c’est de cela que je parle ou c’est cela dont je parle
  • Ne dites pas c’est ce qui en fait sa beauté mais plutôt c’est ce qui fait sa beauté
  • Ne dites pas il s’est cassé son bras mais plutôt il s’est cassé le bras
Date

20 mars 2021

Lire la suiteExemples de pléonasmes et bon usage

Entrepreunariat au féminin

En France, environ 3 femmes sur 10 deviennent créatrices d’entreprises (Source INSEE) mais rares encore sommes-nous à la tête de structures importantes. Dans la plupart des cas, nous travaillons seules comme freelances ; cela correspond à un besoin de concrétiser une idée personnelle, à une motivation plus grande que d'être salariée, à une envie d’être plus impliquée dans le travail avec davantage de responsabilités.

Autre motivation et non des moindres : un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Les femmes n’ont pas toujours été créatrices d’entreprises ou à la tête de postes importants. L’évolution est récente et elle s’impose davantage depuis une trentaine d’années grâce aux avancées sociales et ça ne va pas s’arrêter là.

Les femmes sont à l’honneur le 8 mars pour la Journée Internationale pour les Droits des Femmes qui trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXème siècle, en Europe et aux États-Unis, pour obtenir de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

Le thème 2021, choisi par l’ONU Femmes : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ».

Nous l’avons observé, les femmes n’ont pas été en reste dans la lutte contre la pandémie, souvent en première ligne comme professionnelles de santé, scientifiques, médecins, etc.

L’objet de mon article n’est pas de traiter de cette thématique, les multiples associations et organisations de femmes se chargeront fort bien de débattre de ce sujet.

Quelle signification trouvons-nous à « leadership » : mot qui vient de l’anglais et signifie le meneur ; le « leadership » ne doit pas être vu comme un chef.

D'une manière générale, il peut être « la capacité d'un individu à influencer, à motiver, et à rendre les autres capables de contribuer à l'efficacité et au succès des organisations dont ils sont membres » (Source Wikipédia).

Quand on parle de leadership, on pense bien souvent au monde économique et politique mais la femme n’est pas que là. On la trouve souvent à l’action dans des causes humanitaires, environnementales, militante de première heure pour la paix, pour la défense des droits civiques, des droits des filles et des femmes.

Et là, lorsqu’elle suit une ligne de combat qui sort du champ politique ou purement professionnel, selon moi, elle devient femme d’exception.

Mon envie se porte aujourd’hui à mettre à l’honneur toutes ces femmes, célèbres ou un peu moins, voire anonymes.

Parmi elles, on pensera à Mère Térésa, Amelia Boynton Robinson, Rosa Parks, Reine Elisabeth II, Princesse Diana, ... et de nos jours, Malala Yousafzai, Greta Thunberg…

À l’échelle nationale, n’oublions pas Marie Curie, Thérèse Peltier, Simone de Beauvoir, Simone Veil,… Christine Lagarde, Anne-Sophie Pic, Angélina Jolie, Fatoumata Kébé marqueront probablement l’histoire.

Et encore, beaucoup plus proche de moi, je pense à ces petits bouts de femme qui ont osé s’aventurer dans un secteur où on ne les attendrait pas. Elles sont éleveuse de chevaux, agricultrice, conductrice d’engins, sapeuse-pompière, mécanicienne. Je pense aussi à toutes celles qui, ici ou là, proposent une action, un mouvement, un partage d’idées et d’expériences pour aider la femme à affirmer ses valeurs et se sentir bien à sa place. Elles se reconnaîtront.

La femme est sur tous les fronts. Chapeau bas à tout ce courage.

Date

08 mars 2021

Lire la suiteEntrepreunariat au féminin

Télétravail

Un mot si peu utilisé avant la crise sanitaire.

À bien y réfléchir, le télétravail représente une évolution inéluctable de notre société ; un changement essentiel de cette culture du travail en présentiel que nous possédons depuis tant d’années ; une responsabilisation citoyenne en faveur de la préservation de notre planète ; une solution non négligeable en terme organisationnel pour chaque individu à la recherche d’une vie plus saine et plus sereine.

On le sait depuis fort longtemps mais une prise de conscience collective manquait à la mise en œuvre de cette transformation.

Le télétravail tel qu’il a été pratiqué pendant le confinement -et tel qu’il l’est encore aujourd’hui par ces temps de restrictions- a souvent trop été contraint, avec des moyens techniques limités, des horaires précis à respecter, des difficultés dans les échanges entre collègues, un manque de confiance dans la réalisation du travail, etc.

Si l’année 2020 aura été une véritable ascension vers ce mode de travail, les entreprises devraient regarder un peu plus loin et ne pas retourner à leurs habitudes de bureau une fois la crise sanitaire passée.

Entrepreneur.e.s, ouvrez votre curiosité sur les possibilités qu’ouvre le télétravail, tant au niveau individuel que pour la société entière.

Il est grand temps de démarrer cette ère nouvelle dans laquelle chaque personne pourra choisir de travailler au bureau ou depuis son domicile, depuis l’autre bout du monde ou depuis le fin fond de la campagne.

Pourquoi ne pas pousser la réflexion à d’autres activités dès lors que c’est réalisable comme pour le système scolaire par exemple ?

Ne serait-ce pas là la clef d’une vie meilleure avec une ville mieux vivable, une campagne redynamisée ?

Ne passons pas à côté !

Date

01 mars 2021

Lire la suiteTélétravail

Remerciements

Merci à vous pour vos témoignages de soutien à l'occasion du lancement de mon activité.

Date

31 janvier 2021

Lire la suiteRemerciements